une fibre historienne, probablement. Aussi des choses que je n'avais pas encore. Une difficulté à concentrer, bien évidemment, car moi aussi j'ai ce son en tête, à même le casque pour être exact.
Certainement pas avec la même temporalité que
vous. Je ne vais pas chercher à coller ce texte à votre écoute. À vous de voir si vous naviguez, butinez, respirez ou si vous craignez que ma temporalité décalée perturbe.
Un amusement qui est survenu : ledit fichier dont je vais ici vous conter l’histoire. Il est apparu. J'ai converti en .ogg. Peut-être avait-il un sens autre que celui de l’écoute. Peut-être qu'un autre logiciel qu'audio y aurait vu une toile, une animation ou un propos. Mais le fichier est apparu comme disparu : lors de manipulation d’espace-disque, un bizarre entrelacement de 0 et de 1 qui s'échangent et (communiquent?). Bref — mais cela nécessite des foules d’hypothèses farfelues— l’ordinateur a communiqué, par la conversion le message est perdu. Il a été écrasé en un son qu'il n'était pas plus destiné à devenir qu'autre chose.
« — Irrémédiablement? La conversion fut sans doute destructrice, mais des informations doivent bien subsiter tout de même ! »
Bien évidemment ce titre de 49 minutes et 7 secondes provoque la douleur. Il en est de même.
La proposition de l’interêt est multiple. Il en est de l’illustration de la liberté absolue de communication. Une chose existe, elle a une place, elle peut en adopter d’autres.
S'il se coupe, lorsqu'il reprend il replonge dans le vécu de l’écoute interrompu immédiatement. Cette vapeur ne vous avait pas quitté, aller en son bout est la meilleure.
«Oui, la poitrine est tout de même serrée.»
Des conneries il n'y a que ça – sonnet
dans tes bouches dans ton mode– sonnet
tu le reconnais mais tu préfères bien t'arranger de ne pas le voir.– sonnet
La violence ta brutalité les machines t'entourent– sonnet
Et si le traitement aux animaux collait avec celui aux octets– sonnet
Si la débauche d’énergies que tu y collapses n'était– sonnet
Que le sale prétexte pour ne pas te retourner et voir qu'il n'y a personne.– sonnet
Tu copies tu pilles tu colles tu n'admires
que les flasques qui se comptent
et je ne le rayerais pas en tête de cerf pour l’apaiser.
sonnetsonnetsonnetsonnetsonnetsonnetsonnet
Tu n'atteins ni tes oreilles qui ne sentent plus les larsens
Ni ton nez qui n'est plus qu'une souffrance
Tu peins huile et dégrade ta cage – sonnet
Et tes fastes leur rendent bien– sonnez
Le son vient d’un peu derrière tes enceintes. Déplace-toi, observe la latéralité du son : mentalement si tu es au casque, spacialement si tu en as.
Si le trouble arrive tu t'en rejouis, et déjà la lancinante est restée en ton crâne et t'a fait possession de mains : les fourmis, tremblement, manque. Tu manques la souffrance. à 37'38 tu es content de retrouver ce qui t'a fait, et peu après tu t'étonnes, déprime même.
Ton environnement sonore en est durablement modifié : quel titre t'a-t-on proposé provoquant le même effet? Nivellage des moyens : peu importe comment tu l’écoutes, il frappe.
Le changement de perspective. S'il survient, tes perceptions sont modifiées durablement. Le reste n'est plus pareil. Mais si tu tiens à remémorer la source — impossible. Pourquoi penses-tu cette chose-là précisément? Un premier jugement de la sorte a dû apparaître en ton esprit, initié par quelque chose, un rapprochement de pensée, peut-être même quelque chose de grossier. Un enseignant, une leçon, un apprentissage.
Comment sais-tu cela ?
Comment sais-tu cela ?
Comment sais-tu cela ?
Comment sais-tu cela ?
Comment sais-tu cela ?
Comment sais-tu cela ?
Comment sais-tu cela ?
Comment sais-tu cela ?
<p><strong style="margin : 0 22%">Comment sais-tu cela </strong></p>
Oui, des bruits de l’humain apparaissent parfois. Sais-tu les expliquer ?
Pourquoi rédiger, tenter de convaincre. Il semble que les nerfs sont à vives épreuves. Il y a un physiologique sans doute : mais alors pourquoi un ordinateur les raconterait si bien ?
La question est merdique, mais n'as-tu pas senti quelque chose ?
Sens caché sens caché sens caché sens cachésens caché
Il est énervement, il est impatience, il est restrictions apaisées et admises.
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