Rendez-vous à l’Omadis pour la suite du Vice de Forme #1, avec un set différent de Feromil, de la bouffe offerte pour les plus ponctuels et une petite playlist 100% japonaise pour finir la soirée « Merzbow vs Moon Kana ».
Le vendredi 15 mars, à l’Omadis, se produiront
Mecano Lacrymo (bruit ambiant) Jigoku est le nom japonais des enfers bouddhistes. Littéralement « prison sous terre » ; le ton est donné.
Feromil (bruit sidérurgique) Enfant d'un port oxydé, Feromil joue du détecteur de métaux. Symphonie pour ferrailleurs, le fer est dans le sang, le sang fait hurler le métal.
Satanox (bruit concret) Figure emblématique du Dernier Cri, Satanox va tenter d'interpréter un récital d'improvisations électroacoustiques.
Ce sera à L’Omadis, 43 Rue Doudeauville, 75018 Paris (Métro ligne 4, Château Rouge), à partir de 20 heures, et à prix libre.
Premier set solo de Satanox (Fredox du Dernier Cri, jusque là coutumier des ciné concerts en groupe). Baguettes décorées de têtes de mort assorties à son costume, rythmes indus farcis de delay, enregistrements impromptus, theremin désaccordé pour harmonies inclassables.
Set de Mecano Lacrymo, sur le thème des enfers bouddhiques, Jigoku en japonais (littéralement : prison sous terre). Percussions sourdes, voix éthérées, nappes étouffantes. Le rayon de soleil de la soirée.
Feromil allume son ampli à lampe et se lance dans un set de 45 minutes parfaitement équilibré. Faisant glisser sa table de long en large et en diagonal au fil de son set, il attire les curieux comme les aficionados. Amid, le patron, le laisse terminer à minuit.
Ensuite l’Omadis devient une succursale d’une playlist 100% Japon maison, de Merzbow à Moon Kana en passant par Boredoms et Hanayo. Gogolitude à son paroxysme, avec Dave Phillips et sa copine qui kiffent le son.