Vous avez réalisé un fabuleux enregistrement audio que vous souhaitez partager, grâce à Internet et en réalisant des copies physiques que vous distribuerez à vos amis. Oui, mais comment s’assurer que tout le monde pourra ouvrir vos fichiers, que vos fichiers seront accessibles en permanence, etc. ? Quelques éléments de réponse ici.
Le choix d’un format audio n’est pas quelque chose d’aisé, surtout étant considérée leur extrême diversité (voir une liste non-exhaustive chez wikipedia). Deux grands principes doivent vous guider :
Pour la première question, il existe deux grands choix : votre fichier sera-t-il avec ou sans perte ? Si vous voulez la meilleure qualité, les formats les plus répandus sont le wav, le aiff et le flac. Parce qu’il réduit légèrement la taille du fichier, parce qu’il est libre, parce qu’il accepte les tags, parce qu’il est de plus en plus répandu, nous vous recommandons le flac. Toutes les informations utiles peuvent être trouvées le site officiel du format.
Si vous voulez réduire la taille du fichier, alors mieux vaut employer le mp3 ou le ogg ; le aac ou le wma étant propriétaires et moins bien reconnus. Si vous voulez soutenir le logiciel libre, optez pour le ogg, support souple et de qualité, vous trouverez toutes les informations utiles (et en français !) sur la page officielle. Le mp3 sera souvent mieux reconnu et donc plus compatible, mais c’est un format fermé (sachez par exemple que tout constructeur souhaitant que son balladeur audio reconaisse ce format doit payer une redevance).
Il existe une foule de bons programmes vous permettant de convertir vos fichiers d’un format à un autre. Par exemple, Xiph Media Encoder (pour windows) est très complet et intuitif.
Hormis le wav, tous les fichiers audio supportent les tags, qui vous permettent d’embarquer dans votre fichier des informations telles que le titre, l’artiste, etc.
Pensez à préciser a minima :
et éventuellement le genre de l’album, sa pochette, l’année et un commentaire.
Vous pouvez facilement éditer vos étiquettes avec des logiciels tels que Metatogger (pour Windows), Entagged ou encore kid3, qui est multi-plateforme et fortement recommandé. Pensez à d’abord étiquetter tous vos fichiers avec les informations communes, puis à éditer les fichiers un par un en précisant leur titre et leur numéro.
Les différents systèmes d’exploitation (Linux, MacOs, Windows) n’ont pas exactement la même façon de lire le nom d’un fichier. En fonction du sytème d’exploitation de l’ordinateur et du nom du fichier, celui-ci pourra être ouvert ou non. Pour maximiser les chances que le nom de votre fichier soit correctement lu, respectez les règles suivantes :
En résumé : nommez vos fichiers d’une façon uniforme, ne dépassant pas les 30 caractères, avec des lettres en minuscules (de a à z), des chiffres (de 0 à 9) et des tirets (- et _).
Pour partager simplement votre disque, mieux vaut n’avoir à partager qu’un fichier contenant les visuels et les pistes que pléthore de fichiers. Surtout que ce fichier sera de taille inférieure à la somme des poids des fichiers qu’il contient. Pour compresser, et quelque soit votre système d’exploitation, 7-zip paraît tout indiqué. Vous trouverez un tutoriel sur l’emploi et l’installation de ce logiciel sur framasoft.
Le format 7z, en plus d’être ouvert, présente d’excellents taux de compressions. Cependant, n’étant pas si répandu, il vaut sans doute mieux lui préférer le format zip, quasi-universellement reconnu. Pour rentrer plus dans le détail des taux de compression, nous vous recommandons ce tableau comparatif.
CDDB, freeDB et MusicBrainz sont des bases de données sur internet qui enregistrent les données relatives aux fichiers numériques audios. Autrement dit, si quelqu’un télécharge ou numérise depuis un disque votre enregistrement, et que les méta-données sont illisbiles ou corrompues, son logiciel ira interroger l’une de ces trois bases pour collecter des informations sur votre enregistrement. Il est donc très utile d’y soumettre vos informations.
MusicBrainz a développé son propre logiciel pour étiquetter vos disques et soumettre vos informations, Picard.
Il existe deux grandes solutions :
Pour une explication engagée mais compréhensible techniquement, vous pouvez vous reporter à cet article de readwriteweb.
En ce qui concerne notre problème : si vous optez pour le partage en pair-à-pair, vous n’aurez besoin que de votre ordinateur et d’une connexion Internet. Si vous optez pour le téléchargement direct, alors il vous faudra un accès à un serveur.
Contact : webmestre[arobase]micr0lab.org