Vidéo se dit d’une technique d’enregistrement et de combinaison d’images fixes ou d’images animées. Vidéo a quelque chose à voir. Avec le mouvement, souvent. Vidéo déroute, quand elle ne se contente pas de remplir la tête qui la reçoit.
Installez-vous confortablement, sans nourriture ni boisson : micr0lab vous promet du spectacle et se charge des frais de déplacement.
Pas envie de choisir ? La MACHINE DVD VIDEO 24/24 est une selection choisie pour vous de ce catalogue.
Une traduction du système d'échange de micr0lab. Le temps, la superposition, et, la distance, donc, forment ce tout homogène où l'on crédite l’autre de son geste, et soi-même de l'initiative étrangère.
Une description peut-être fictive d'un fonctionnement, et bien, à distance.
Un flottement de compte-rendu de réunion bis. Compilation de moments, de flottement, de temps morts les plus forts, entremêlés de digressions les plus sinueuses.
Un témoignage hésitant, affirmatif, contrasté, filmé.
Ceci est un document relatif à la tentative d'une communauté patalithique qui a été faite après les rudes tempêtes de l'hiver, au printemps de l'année 2015. Le vent rasant les dunes de l'Anse au Beurre avait couché nombre de gros futs. Il fut décidé d'en faire un abri. L'amateurisme le disputant à la confusion, la construction de l'abri nécessita la mise en place d'un jeu à hiérarchie tournante qui n'évita en rien le drame de l'arbitraire. Se mit en place une tyrannie en culottes courtes, à la gloire de l'enfance comme destin. L'acritique abri a depuis survécu à toutes les tempêtes. L'amitié aussi.
Une suite de compte-rendu de réunion bis. Aventures croisées de personnes qui se sont croisées, ou rectangularisés, à intervales divers, passés, futurs, présents, tangents.
Un film saccadant, agité, interrompu, houblonné.
Un compte-rendu de réunion bis qui est son objet, sa fin, sa constitution. micr0lab se raconte, se mets de biais, et prête ses flancs. La réunion officielle s’étant perdue, la norme devient le biais, l’audace devient routinière, et le vote son objet.
Un film témoignant, pensant, agité, agitant.
Cette vidéo réintroduit l’humain dans la maison vide et dans l’image comme on réintroduit une espèce disparue dans un milieu devenu étranger.
Un film d’habitation et de d’habitants, à décoder et à recoder.
Un grand retournement de papier, capturé, commenté, illustré, assoupi. Un essouflement de couleur et d’archives, l’épure directrice de morceaux de micr0lab étalés sous vos yeux.
Un film documentaire, documentant, rouagier.
D’un défaut de projection, récit de projection : le reflet ne semble pas souhaité, l’impatience nargue le spectateur. Le narrateur détaille en menu le trouble occasionné, ses possibles causes, des bruissements de ronflements qui rendent compte de la dimension de la salle.
Un film dans le film, son intérieur, imposant les captations variées, ainsi que ses conditions matérielles de diffusion.
Un moment de transition un entre-deux tiré de Raide vivant avec MP4 vidéo, musical. Un transport en commun où le regard s'échappe, s'accroche aux lumières qui balisent et marquent le temps d'un trajet. D'autres trajectoires, d'autres flux, le traversent, le hantent. Le transport s'immobilise lentement, d’autres lumières et d'autres ombres continuent le mouvement.
Une mise en image d'un morceau de Raide vivant au Super 8, DV CAM, MP4, musical. Papillotements, auras, aberrations, images « mentales » répondent aux bourdonnements, rumeurs et parasites qui tissent notre quotidien bien que nous ne les remarquions plus.
Une mise en image d'un morceau de Raide vivant au Super 8, DV CAM, MP4. Des protagonistes qui quittent leurs places, la mélodie parviendra à charger l’atmosphère des lieux de ses passages dans le vide.
Un film comme un écho d'une cérémonie secrète dont les rites se sont perdus ; fragments de rêves fixés tant bien que mal sur un support ; images mentales projetées par de vieux démons intérieurs ou rémanences fantomatiques d'un autre film au titre similaire…
Une succession d'images (tirées de Gordon Matta Clark, de gravures, de Goya, Bunuel, Bergman, Bertrand Weil, et des bricolages) et de textes (Nietzsche, Benjamin, de divers dictionnaires, Godard…) montés en fonction du rythme donné par les textes dits, broyés, déstructurés, mais faisant naître une toute autre dimension sonore.
Une apocalypse qui trouve des correspondances entre le sonore et le visuel dans leur destruction, et comment la destruction des deux, en les faisant interagir pouvait faire émerger d'autres formes et d'autres sens.
Un essai de vidéo à double écran qui joue sur les contrastes d'un visuel coulant qui montre le corps explicitement et au contraire, l'écran de gauche qui montre de manière frénétique des ombres, ou des reflets du corps. La musique ressort aussi de ces tensions et contrastes.
Thomas Fernier vous propose cette fois-ci un dérèglement numérique de pellicule super 8.
chien loup se déguste en 7 minutes, d’une apparence à une autre, animal d'angoisse
Thomas Fernier, aussi connu sous le nom de chevo légé, nous gratifie de 7 sillons fermés, sortis du réel pour devenir de beaux objets de contemplation.
7 loops boucle sans se répéter, fascine et aiguise le regard expérimental.
Fruit du passage d'un flux sonore dans le corps et l'histoire d'un faiseur d'images, 8 est le premier travail de Cyrille Gollier (alias FéDé) accueilli avec joie dans l'enceinte des vidéos de micr0lab.
La seconde œuvre proposée par Pierre Momeux de sa période doll n’est plus répétition, mais irruption. De la lenteur, du reflet, des lunettes violettes.
Picasso a eu sa période bleue, Braque, sa période fauve ; Pierre Momeux, quant à lui, nous livre ici la première œuvre énigmatique de sa période doll.
Des paquets de percepts et d’affects, articulés par un œil, articulés par une voix : quelques morceaux arrachés au bloc-note urbain de Charles Pennequin.
Le joueb avait besoin d’un film-annonce : le voici, dans le plus pur style pneumatique.
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